Pendant longtemps j’ai sous-estimé l’importance de la famille. Quand j’étais enfant je percevais ma propre famille d’une manière négative : un groupe de personnes (11) qui cherchait à me conditionner, à me façonner à leur image (tu seras comme ceci ou comme cela. Un groupe de personnes qui voulait tout savoir de ma vie intime. Je résistais de toutes mes forces. Entre 25 et 30ans, je ne sais plus exactement, j’assistais à mon premier séminaire « spirituel », avec un ami. J’y ai vécu une expérience qui a donné un sens à ma vie. Quand j’ai rencontré les personnes qui assistaient à ce séminaire nous étions des individus « séparés », pendant le séminaire nous sommes devenus « Un », c’était la première fois que je vivais cela, je ne l’oublierai jamais. Après ce séminaire, j’ai continué mon chemin en solitaire, je n’étais pas encore conscient de tout ce qu’ impliquait l’expériences que j’avais vécue.
Les instructeurs spirituels nous enseignent que nous sommes Un, que l’humanité est Une, que nous sommes tous reliés les uns aux autres, comme dans une grande famille. C’est dans notre propre famille ou avec nos amis que nous commençons à éprouver ce sentiment d’unité.
Maitreya compare la famille à la nation.
Il n’existe aucune différence entre une famille et une nation, un pays. (…)Les nations et les peuples sont aussi interdépendants que les membres d’une même famille. Les nations et les gouvernements doivent mener des politiques essentiellement orientées vers l’équilibre et l’équité, qui produiront paix, harmonie et bonheur. (…)
Il est inutile de chercher bien loin pour comprendre l’interaction des mondes spirituel et mental dans les affaires humaines. Il suffit de regarder une famille ordinaire. Quelle que soit la distance qui sépare un mari et sa femme, lorsque quelque chose ne va pas pour l’un des conjoints, l’autre le sait ou le sent bien souvent, car ils sont reliés sur les plans mental et spirituel. Ce phénomène se vérifie aussi bien au niveau des êtres humains que des peuples (…)
La conscience grandissant au sein de la famille, les hommes politiques perdront le contrôle qu’ils exercent aujourd’hui par leur manière de gouverner : en divisant pour régner.
Source: les lois de la vie de B. Creme
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